C’est,
d’ailleurs, sur ce double aspect de même que celui purement commercial
au niveau des wilayas ciblées que les offres des trois opérateurs de
téléphonie mobile (Mobilis, filiale d’Algérie Télécom, Nedjma, filiale
de WTA et Djezzy, OTA) semblent avoir mis l’accent. Des offres qui, pour
rappel, ont été acceptées dans leur forme le 15 septembre dernier à
l’occasion d’une séance d’ouverture des plis.
L’aveu est du premier responsable de
Mobilis qui soutenait, hier, en marge de la cérémonie d’ouverture du 10e
Salon Med-IT 2013, que son organisme a présenté une offre complète et
qu’il est prêt à la double «bataille», celles des fréquences et de la
qualité de service.
Saâd Damma soutient que Mobilis sera au
rendez- vous du 1er décembre prochain, date du lancement effectif de la
3G+ car capable, selon lui, de «satisfaire d’ores et déjà plusieurs
centaines de milliers de clients».
Des enjeux que les représentants des deux
autres opérateurs n’ont pas voulu aborder, se contentant d’affirmer
attendre le 15 octobre prochain, jour où les licences y afférentes
seront attribuées, le processus de leurs études et de leur évaluation se
déroulant «dans les meilleures conditions, dans le respect du planning
établi», comme l’a, par ailleurs, souligné la toute nouvelle responsable
du secteur de la Poste et des Technologies de l’information et de la
communication, Zohra Derdouri qui a présidé le cérémonial d’inauguration
de cette manifestation. Fréquence et qualité de la prestation qui
auront à déterminer grandement l’attitude du client qui se lancera
aveuglèment et par millions, dans cette nouvelle «technologie» comme il
l’a fait au lancement de la téléphonie mobile.
On assistera inévitablement au phénomène
de «migration » d’un opérateur à un autre au gré de ces deux éléments
déterminants. Car il n’est nullement exclu que tel opérateur tentera
d’avoir des clients pour une même fréquence plus que ce qu’exige sa
capacité.
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